Je suis maintenant sur une haute colline, d’ici on voit la Toscane.
Je cherche un chemin plus court que la route principale pour descendre la colline, mais il n’y a pas.
Mon petit déjeuner s’est composé de deux « brioches », quelque chose qui n’a pas beaucoup en commun avec l’original. C’est une sorte de pâte feuilletée, trop sucrée et trop molle.


Je prends quelques photos et je retourne sur la route principale.
Je ne m’arrête pas longtemps et à midi je suis déjà à Lucca dans une maison de vacances où je retrouve ma sœur.
Elle, mon beau-frère et mon petit neveu (2 ans), sont arrivés le même matin.

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Je vais passer les prochains jours avec eux et je suis heureux de pouvoir ranger et laver mon équipement.
Le lendemain, nous visitons Pise. Ils s’y rendent en voiture, moi à vélo avec tous mes bagages. Je veux finir le tour comme il se doit.
Nous passons tous la journée là et prenons beaucoup de photos.
Plus tard, nous retournons à la maison à Lucca.

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Les jours suivants, nous visitons Lucca, une belle ville dont les murs d’enceinte ont la forme d’une étoile.
Sur le sommet d’une grande tour croissent des arbres et on a une belle vue sur toute la ville et les montagnes au loin.
Nous passons les jours restants à jouer aux cartes, à cuisiner et à jouer avec mon neveu.

Le dernier jour, je pars très tôt le matin à la gare.
En Italie, c’est une vraie aventure de prendre le train avec un vélo.
Les trains n’ont pas de rampe et je dois soulever mon vélo à chaque fois que je dois changer de train. Et il n’y a pas de rampe dans les gares. Ça veut dire que je dois soulever mon vélo avec les bagages en haut et en bas de tous les escaliers. Et les ascenseurs sont trop petits pour un vélo.
Et pour encore améliorer la situation, les Italiens aiment vraiment changer de voie plusieurs fois sans aucune raison.
Heureusement, je peux transformer mon sac jaune en sac à dos. Je peux ainsi alléger mon vélo pour pouvoir mieux le transporter.

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Je suis très heureux d’arriver à Zurich où tout est bien adapté aux cyclistes.