- Détails
- Écrit par : Jörg Heierli
- Catégorie : Maroc
De Séville à Fès 15.Nov2018
J’attends la livraison de mon paquet pendant encore toute une semaine. Je vais danser la salsa, flirte avec une volontaire de l’auberge et j’édite des vidéos. J’essaie de me passer le temps, mais j’aimerais continuer ma route !
Lundi, je retourne au bureau de poste et on m’informe que mon paquet prendra encore 10 jours pour arriver. Je ne citerai pas mes mots sur cette page.
- Détails
- Écrit par : Jörg Heierli
- Catégorie : Espagne
30 septembre 2018
Ma semaine a été aussi dure que belle. Me voici à Barcelone après 1800 kilomètres.
- Détails
- Écrit par : Jörg Heierli
- Catégorie : Espagne
11 octobre 2018
J’ai laissé Barcelone derrière moi. Sans GPS mon projet n’aurait pas été réalisable. J’ai mis 3 jours avant d’enfin trouver une librairie proposant des cartes précises.
- Détails
- Écrit par : Jörg Heierli
- Catégorie : Suisse et Italie
DEPART- DE LA SUISSE A L’ITALIE – 1ère PARTIE 02-14.09.2018
C’est le matin du départ. Un léger mal de tête me reste de la fête d’adieu de hier soir. Je crois que tous voulaient me voir encore une fois ivre. Nous avons fait la grillade et des salades, j’étais étonné de voir le nombre de personnes qui sont venues. Ils avaient même organisé une tourte avec une poitrine dans un bikini…
Quelques-uns n’ont pas pu venir mais n’y pensons plus. Je suis assis devant la maison et passe les dernières minutes avec ma famille. Mon équipe de tournage se joint à nous pour filmer le départ. Ma sœur a rassemblé tous les voisins, et puis tout se passe très vite. Je dis au revoir à chacun et me retrouve sur mon vélo. Mes neveux courent un moment derrière moi jusqu’à ce que je doive les renvoyer à la maison. Ils sont trop jeunes pour comprendre que leur oncle Jörg s’en va pour trois ans et que l’Afrique est bien, bien loin…
Voilà, je suis en route, accompagnés de sentiments mélangés : Joie, peur, nostalgie, tristesse, espoir. Après quelques kilomètres, je peux laisser tout de côté et me concentrer sur mon vélo et ma route. Otto a pris sa place sur la tente et regarde le paysage.
Le soir, j’arrive chez ma grand-mère, mes jambes ont bien mieux supporté qu’au premier voyage et me font moins mal. Mon oncle habite au même endroit et nous recevons la visite de ma marraine et de son ami.
Le lendemain matin, on sonne à la porte alors que nous prenons le petit-déjeuner. Je m’attends à voir mon frère qui pensait passer me voir, mais c’est mon père qui n’avait pas pu venir me dire au revoir. Je suis tellement heureux de le voir encore une fois et il est onze heures quand j’ai fini de saluer tout le monde. Mon frère est également venu me dire au revoir.
C’est dur de me séparer de mon père. Il a toujours été la personne la plus importante pour moi.
Photo : Adieux chez ma grand-mère
Je roule jusqu’à Rotkreuz chez ma sœur, son mari et mon 5ème neveu. Je passe la nuit et le lendemain matin chez eux. Nous nous séparons avec des larmes.
J’arrive à Lucerne vers 14 heures où je renconte Ingo, mon compagnon de voyage pour les 3 semaines à venir.
Photo : Ingo et moi à Lucerne
Avec sa barbichette, ses habits de voyage et ses longs cheveux Ingo a l’air d’un étudiant éternel. En réalité, il est journaliste et un cycliste expérimenté.
Je me rends rapidement compte qu’il n’est pas le type à parler de banalités. Nous aurons plus d’une conversation intéressante en route.
Nous visitons rapidement la ville puis prenons la route en direction de Sarnen. Nous plantons notre tente au bord du lac de Sarnen. Il fait beau et nous ne devrions pas avoir de pluie les 3 prochaines semaines.
Photo : Campement à Sarnen
Le lendemain nous passons le col du Brünig. Ingo a moins de bagage que moi et roule toujours devant ; c’est lui qui a la carte. Je dois rouler en zigzag pour réussir la montée mais lui roule décontracté. Heureusement que mes jambes sont bien entraînées, nous roulons en moyenne 72km par jour.
Juste avant Guttannen l’accident : Le cadre du vélo d’Ingo se brise. Sans hésiter, je prends ma clé anglaise et fixe le cadre à l’aide de 2 serre-câbles. Il tient jusqu’à Guttannen où nous avons la chance de trouver le seul soudeur du coin.
Sa famille nous invite à souper, nous pouvons nous doucher et sommes même invités le lendemain à l’hôtel pour le petit-déjeuner. Nous les quittons non sans promettre de repasser à l’occasion et avec de bons souvenirs. Nous roulons vers le Grimsel.
Le col me coûte toutes mes forces, la côte est ardue et ne semble pas prendre fin. Dès que la route est libre, je profite de rouler en zigzag pour mieux pouvoir monter. Je suis déjà bien épuisé après 2 tiers du col quand il se met à pleuviner. Mes habits de pluie ne me serviraient à rien, je serais trempé se sueur. Enfin j’atteins le sommet. Je suis gelé et mes doigts sont raides tant je me suis agrippé au guidon. Un touriste japonais n’en croit pas ses yeux quand il voit la quantité de bagages que j’ai acheminé jusqu’ici.
Nous nous retirons derrière une hutte et allons manger une soupe au restaurant. Ayant retrouvé nos forces, nous continuons jusqu’à Mörel. Nous passons un jour de repos ici avant de nous attaquer au Simplon.
Mes jambes ont récupéré et le col est relativement facile. La côte est beaucoup moins raide que le Grimsel. Nous arrivons décontractés au sommet où mon équipe de tournage nous attend déjà.
Après quelques photos, nous installons notre tente sur une colline au village du Simplon. L’équipe de tournage se compose de ma tante et son ami. Ils passent la nuit à l’hôtel où nous dînons avec eux.
Toutefois, je dois remplacer le pied de mon vélo qui s’est brisé au début du Simplon.
Pour le souper nous mangeons une dernière fois des röstis et Jürg, l’ami de ma tante, commande une véritable raclette valaisanne pour le dessert. Elle est vraiment bonne…le dernier repas en Suisse.
Le lendemain, nous démarrons. A la douane, nous quittons les deux. Dès maintenant, je suis libre et il se passera beaucoup, beaucoup de temps jusqu’à ce que je revienne. Je suis un peu nostalgique en y pensant.
Les semaines qui suivent se ressemblent. Nous nous levons à 8 heures, faisons nos bagages. Pour le petit-déjeuner, je mange du müesli avec de l’eau parce que je n’ai plus de lait en poudre. Démonter la tente, rouler jusqu’à 11 heures, faire des courses, repartir. Vers 13 heures, nous mangeons le repas de midi avec du pain, du fromage et du salami.
Le soir, chercher une place de campement, monter la tente, faire le repas du soir. Et dès qu’il fait sombre, je vais dormir.
Nous campons dans toute sorte d’endroit, si possible près d’un point d’eau, d’une rivière, parfois au milieu d’un chemin pédestre. Nous nous baignons et lavons nos affaires dans la nature. Et naturellement, il y a des moustiques. Un jour, je compte 54 piqûres à mes jambes…
Ingo et moi traversons l’Italie, il fait beau et chaud. Nous roulons à travers des forêts de châtaigner, franchissons des cols et des gorges, traversons des petits villages qui se ressemblent jusqu’à ce que nous parvenions au col de la Lombarde qui nous mènera en France.
- Détails
- Écrit par : Jörg Heierli
- Catégorie : Catégorie (fr-fr)
C’est Otto, ma mascotte, co-auteur et compagnon de voyage.
Il est un cadeau de ma mère après mon voyage d’essai en Italie. C’est pourquoi il n’est malheureusement pas sur les photos du tour d’essai. Je voulais lui donner une caractéristique spéciale, c’est pourquoi je lui ai acheté un haut-de-forme et le lui ai cousu sur la tête.
Otto : « Ça m’a fait mal, imbécile ! »
Il ne manquait plus qu’un nom cool. J’ai fait un appel sur face book mais les noms proposés ne m’ont pas vraiment convaincu.
Otto : « Heureusement, sinon je m’appellerais Trever Travel ou encore Schröder. Pourquoi ne pas m’avoir donné le nom de « Rocky » comme le proposait ton frère ? »
-Parce que nous avons déjà un chat complètement débile qui s’appelle comme ça !
J’ai eu besoin de temps pour trouver un nom adéquat. J’ai toujours souhaité avoir un Otto dans la famille, principalement en hommage au comique de la Frise orientale que j’admire depuis mon enfance. Et comme mes sœurs ont des familles grandissantes mais que moi je ne pense pas avoir d’enfant dans un avenir rapproché, j’ai posé la condition que le prochain bébé soit baptisé « Otto ».
Otto : « Et si c’est une fille ? »
-Alors Otto aura des difficultés à l’école.
Emmener un ours en voyage donne peut-être l’impression d’être le fils à sa maman, mais ça a une raison toute pratique. Un ours en peluche te donne l’air inoffensif ce qui facilitera peut-être les contacts en route. Est-ce qu’on aurait peur de Mike Tyson s’il avait un ours en peluche au coin de son ring ? Je ne crois pas. Et il y a encore une deuxième raison : Si on a un bon contact avec les enfants, alors les adultes ouvrent aussi leurs portes.
De plus le teddy m’aidera à donner un fil rouge dans mes photos et au long de mon voyage.
Finalement pas si bête le teddy…
- Détails
- Écrit par : Jörg Heierli
- Catégorie : Tour d'essai
Je suis maintenant sur une haute colline, d’ici on voit la Toscane.
Je cherche un chemin plus court que la route principale pour descendre la colline, mais il n’y a pas.
Mon petit déjeuner s’est composé de deux « brioches », quelque chose qui n’a pas beaucoup en commun avec l’original. C’est une sorte de pâte feuilletée, trop sucrée et trop molle.